Germaine ... (Protectrice des faibles, des malades et des abandonnés)
Germaine Cousin est née en 1579.
Sa main droite est difforme, à demi paralysée ; de plus, elle souffre d'une maladie qui provoque des enflures dans le cou et que l'on appelle à l'époque "les écrouelles".
Le roi de France, Henri III à la suite d'un pélerinage à Saint Marcoul, le patron des malades des écrouelles a reçu le don de pouvoir guérir cette maladie, mais Germaine habitant trop loin du palais royal, elle ne pourra en bénéficier.
Germaine n'a plus de maman et son père étant veuf s'est remarié. Sa seconde épouse, Armande, qui a des enfants n'aime pas Germaine.
Sa marâtre l'affame et l'accable de tâches. Seule, sans nourriture, Germaine garde les moutons de son père et survit uniquement nourrie de l'amour de Dieu.
Chaque matin, elle assiste à la messe, laissant ses moutons à la garde de Dieu. Un jour que la rivière était en crue, un paysan vit les eaux se séparer en deux pour laisser le passage à la jeune fille. Epuisée par les sévices et la maladie, Germaine meurt en 1601 à vingt deux ans.
Au moment de sa mort, des anges viennent chanter au-dessus de sa maison.
Quarante ans plus tard, on retrouvera son corps intact avec les fleurs qui couronnent sa tête restées intactes.
Peu à peu le tombeau de Germaine deviendra un lieu de pélerinage et des miracles s'accompliront.
Le pape Pie IX la canonisa en 1867.
Germaine ne savait pas lire n'ayant jamais été à l'école.
On la représente avec une houlette, un mouton, une quenouille et un tablier dans lequel on voit un bouquet de roses.
A Pibrac, près de Toulouse, une basilique a été élevée en son honneur.
Sa maison natale existe toujours et se trouve à environ deux kilomètres du village.
Germaine est la patronne des bergers et aussi des faibles, des malades, des abandonnés.
Chaque année, le 14 juin arrivent les pélerins qui assistent à la procession aux flambeaux et à la célébration des reliques. Le lendemain, une grande procession mène la châsse de la sainte jusqu'à la basilique. Ces fêtes se déroulent en présence de l'Archevêque de Toulouse.
Nom : dérivés du latin germanus, germana "frère" et "soeur" (lui-même dérivé de germen, "bourgeon", Germain et Germaine signifient donc "de même origine"
Fête : 15 juin